Villa Christian Dior à Granville

Bâtie à la fin du XIXème siècle, la villa de style Belle Époque les Rhumbs, située sur les hauteurs de Granville en haut d’une falaise, est édifiée au milieu d’un parc.

Les Rhumbs

Les parents de Christian Dior, achètent en 1906, quelques mois après la naissance de leur fils cette villa.

Son père dirige la prospère entreprise familiale de fabrication d’engrais. Sa mère, Madeleine, supervise la transformation de la demeure et entreprend d’aménager le jardin.

À l’âge de six ans, Christian et sa famille s’installent à Paris mais conservent la villa. Il y revient chaque été durant sa jeunesse, entretenant le jardin et perfectionnant ses connaissances botaniques, passant du temps à lire les catalogues d’un grainetier.

« Ayant hérité de ma mère la passion des fleurs, je me plaisais surtout dans la compagnie des plantes et des jardiniers, (…) j’aimais par-dessus tout apprendre par cœur les noms et description de fleurs dans les catalogues en couleur de Vilmorin-Andrieux »

Adolescent, Christian Dior s’imagine architecte.

À 20 ans, il y dessine le plan d’eau et la pergola, aménageant ce qui sera plus tard le Jardin Christian-Dior.

La crise de 1929 aura raison de la fortune de Maurice Dior, contraint de vendre Les Rhumbs. La villa est acquise en 1938 par la ville de Granville.

Le jardin d’hiver

« Comme ma mère adorait les plantes vertes, on avait, sans le moindre souci d’harmonie, bosselé la façade d’une protubérance : le jardin d’hiver aux ferrures 1900. Des années plus tard au moment de mon installation parisienne, mon premier soin fut de trouver une maison comportant un jardin d’hiver ».

Le jardin d’hiver, imaginé par Madeleine Dior, permet de bénéficier de la vue sur le jardin l’hiver. L’été la famille profitait du jardin, confortablement installée dans des fauteuils de rotin sur la terrasse donnant sur le large, ou bien sur la roseraie imaginée par Madeleine Dior.

La fleur, source d’éternelle inspiration

C’est à Granville, dans le jardin abrité de la villa, que nait la fascination de Christian Dior pour le monde floral.

Sa mère Madeleine cultive, dans le jardin anglais, des fleurs qui marqueront plus tard la carrière du couturier, que ce soit pour les robes qu’il dessine ou les parfums portant son nom.

Le motif de la fleur inspire le couturier en 1947 lorsqu’il créé sa première collection, dont la silhouette Corolle s’évase en tulipe « je dessinais des femmes-fleurs, épaules douces, bustes épanouis, tailles fines comme lianes et jupes larges comme corolles »

Quant à la rose, souvenir du jardin granvillais et fleur préférée de Christian Dior, elle s’épanouit en imprimé sur la robe Rose France de la collection Printemps-Eté 1956.

Le couturier dira plus tard à propos de cette maison

Ma vie, mon style doivent presque tout à sa situation et à son architecture… Crépie d’un rose très doux mélangé avec du gravier gris, ces deux couleurs sont demeurées en couture mes teintes de prédilection

Le musée Christian-Dior est un musée situé à Granville dans la Manche. Il prend place dans la villa Les Rhumbs, maison qui vit grandir le couturier français Christian Dior.

Exposition Christian Dior, itinéraire d’un couturier

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Catherine Monnet, tapissier décorateur.

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